Mural

Dung beetle

Acrylic

Le bousi­er, insecte coprophage est essen­tiel à l’écosystème par sa fac­ulté à recy­cler les excré­ments, con­tribuant ain­si à la bonne fer­til­ité des sols.
Les excré­ments sont rem­placés ici par un sac poubelle, qui ramené à l’échelle de l’insecte, devient une allé­gorie de la sur­con­som­ma­tion et de la pro­liféra­tion des déchets dans notre envi­ron­nement. L’oeuvre inter­roge sur l’importance du recy­clage mais surtout sur la ten­dance des pays dévelop­pés à déplac­er le prob­lème vers des pays en voie de développe­ment qui ne sont pas équipés pour faire face à un tel afflux de déchets. Un des nom­breux prob­lèmes écologiques face aux­quels nos sociétés sont volon­taire­ment aveu­gles sem­blant espér­er que la nature règle le prob­lème d’elle même. Cette fresque a été réal­isée à l’acrylique. Cette tech­nique per­met non seule­ment un résul­tat hyper­réal­isme de loin, met­tant ain­si ain­si en exer­gue le sujet dans son envi­ron­nement, mais il per­met égale­ment d’avoir une vision beau­coup plus plas­tique à mesure que le spec­ta­teur s’approche. On dis­tingue alors les coups de pinceaux et le tra­vail chro­ma­tique. Nous avons choisi de con­serv­er au max­i­mum les tons d’origine du mur et garder ain­si sa beauté naturelle. 

The dung bee­tle is a coprophagous insect that is essen­tial to the ecosys­tem because of its abil­i­ty to recy­cle feces, thus con­tribut­ing to good soil fer­til­i­ty.
The excre­ments are replaced here by a garbage bag, which reduced to the scale of the insect, becomes an alle­go­ry of the over­con­sump­tion and pro­lif­er­a­tion of waste ever more impor­tant in our envi­ron­ment. Through the rep­re­sen­ta­tion of this insect, the work ques­tions the impor­tance of recy­cling plas­tic waste. But above all the ten­den­cy of devel­oped coun­tries to shift the prob­lem to devel­op­ing coun­tries which are not equipped to cope with such an influx of waste. One of the many eco­log­i­cal issues which our soci­eties seem delib­er­ate­ly blind to, seem­ing to hope that nature will solve the prob­lem for itself. This mur­al was paint­ed with acrylic paint and brush. This tech­nique allows an hyper­re­al­ism ren­der from a dis­tance, thus high­light­ing the sub­ject in its envi­ron­ment, but it also allows to have a much more plas­tic vision as the view­er approach­es. We then dis­tin­guish the brush­strokes and the chro­mat­ic work. We have cho­sen to keep the orig­i­nal tones of the wall as much as pos­si­ble and there­by keep its nat­ur­al beau­ty.

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2020

Bayonne