Mural

« Garbage Tail » est une fresque réal­isée pour le Fes­ti­val IPAF organ­isé par Milsmurs dans le quarti­er des Ter­res Sainville à Fort-de-France en Mar­tinique avec pour thé­ma­tique « Des hommes et la mer des Caraïbes ». Alors que le « whale watch­ing » devient de plus en plus pop­u­laire aux Caraïbes, cette oeu­vre nous rap­pelle que selon les études sci­en­tifiques d’ici 2050 les océans compteront plus de déchets que de pois­sons si rien n’est fait. Cette oeu­vre, par­tie inté­grante de la série Garb-age est un zoomor­phisme de la baleine en sac poubelle. A la manière de la par­tie émergée d’un ice­berg, la queue de la baleine est la seule par­tie vis­i­ble de cette ani­mal sym­bol­isant la pol­lu­tion plas­tique de nos océans. Car si la présence de plas­tique est con­nue de tous, notam­ment à tra­vers l’existence du « sep­tième con­ti­nent », une grande par­tie de cette dernière reste invis­i­ble sous forme de par­tic­ules micro­scopiques dans l’eau mais tout aus­si dan­gereuses. « Garbage Tail » est inté­grale­ment réal­isée à l’acrylique et au pinceau, sans spray, non seule­ment pour des raisons évi­dente de cohérence avec la thé­ma­tique mais aus­si par désir esthé­tique, avec un ren­du volon­taire­ment réal­iste qui inter­pelle le regard du spec­ta­teur, lui rap­pelant l’urgence de la sit­u­a­tion.

“Garbage Tail” is a mur­al com­plet­ed for the IPAF Fes­ti­val orga­nized by Milsmurs in the Ter­res Sainville dis­trict of Fort-de-France in Mar­tinique with the theme “Men and the Caribbean Sea”. As whale watch­ing becomes more and more pop­u­lar in the Caribbean, this work reminds us that accord­ing to sci­en­tif­ic stud­ies by 2050 the oceans will have more waste than fish if noth­ing is done. This work, as an inte­gral part of the Garb-age series, is a zoomor­phism of the whale in a garbage bag. Like the tip of an ice­berg, the tail of the whale is the only vis­i­ble part of this ani­mal sym­bol­iz­ing the plas­tic pol­lu­tion of our oceans. Because if the pres­ence of plas­tic is known to every­one, espe­cial­ly through­out the exis­tence of the “sev­enth con­ti­nent”, a large part of it remains invis­i­ble in the form of micro­scop­ic par­ti­cles in the water but just as dan­ger­ous. “Garbage Tail” is made entire­ly with acrylic and brush, with­out spray paint, not only for obvi­ous rea­sons of coher­ence with the theme but also for aes­thet­ic desire, with a delib­er­ate­ly real­is­tic ren­der­ing that appeals to the view­er’s gaze, remind­ing him of the urgency of the sit­u­a­tion.